Le monde d’en bas

Le monde d’en bas

Richard Neynman, physicien des années 50 disait à propos des nanotechnologies: « Il y a plein de place dans le monde d’en bas »

En 2009 a été lancé un grand emprunt national  par la commission Jupé-Rocard. Une partie devait contribuer à la création de grand centres de développements « d’excellence » technologiques comme celui de Grenoble avec le CEA et la multinationale ST Microélectronique. Il s’agissait entre autres de développer en France les nanotechnologies, depuis longtemps déjà en développement aux USA.

A cette occasion, Attac paris 12 a présenté le sujet fin 2009, dans une conférence publique . Le gouvernement de l’époque, de son côté a organisé un cycle de conférences itinérantes en France si outrageusement propagandiste qu’il dû l’interrompre en décembre 2009 sous la poussée notamment de l’association d’opposition grenobloise « Pieces et main d’oeuvre (PMO) ». Le journal Basta, dans un article du 2 février 2010 [ https://www.bastamag.net/ Le-debat-national-sur-les ] a donné son éclairage sur la situation.

Dix ans après, les nanotechnologies ont pris une telle importance qu’elles sont l’un des piliers du développement de la révolution informatique. Cette évolution n’aurait pas eu lieu, ou du moins aurait été fortement ralentie sans l’énorme avancée technologique de la physique quantique et de l’électronique au niveau nanométrique. Sous la poussée notamment des GAFAM, elle est en train de bouleverser le tissus industriel et du même coup nos modes de vie.

Pour avoir une idée de cette importance, il faut prendre connaissance de la brochure éditée par l’Agence National de Recherche (ANR) titré : « Les nanotechnologies : un nouveau paradigme » édité en 2012 qui peut être considéré comme un substitut au cycle de conférences avortées: [https://anr.fr/fileadmin/documents/2012/Cahier-ANR-5-nanotechnologies.pdf

Ce document au delà de ses biais idéologiques montre l’effort considérable déployé par les gouvernements successifs pour mettre les services publics à la botte du réseau industriel et couvrir tous les domaines, du monde nanométrique de l’alimentation animale aux télécoms.

De la 5 G aux nanotubes de carbone plus résistants que l’acier comme  de la pharmacie aux puces communicantes de nos smartphones, les nano structures ont envahi tout l’espace sociétal, et le transhumanisme désormais sponsorisé par Amazone ou Microsoft basé sur « une amélioration de l’état humain par machines associées » est devenu pour les financiers un projet attractif et sérieux.

Sans aucun débat et sans que les représentations nationales ne soient consultées, le monde est devenu une gigantesque machine contrôlée par les GAFAM au détriment de la démocratie  .

La simple installation de la 5 G, d’après les spécialiste coûtera en énergie, sur l’ensemble de la planète, l’équivalent de plusieurs centrales nucléaires. La généralisation des objets communicants réduit notre libre arbitre . Nous sommes à la veille d’une dictature électronique sans dictateur mais prisonniers d’un système ou il n’est bientôt plus possible de prendre une initiative sans consulter son smartphone.

Que faut-il faire ? Devons nous réagir ? Il est bien trop tard pour songer à enrayer le phénomène : paradoxalement, ses effets  dangereux dénoncés paraissent à certains moins crédibles, même prouvés, que le sentiment de confort que certaines applications transportent avec elles quand, d’un simple clic on peut savoir combien de minutes on devra attendre son bus sous l’abribus ou pour réserver son séjour de vacances..

Une fois de plus, nous sommes en position défensive et à défaut de tout arrêter nous devons nous défendre contre certains additifs indétectable dans les aliments et médicaments, contre des puces injectables branchées sur nos neurones, contre l’électronique moléculaire et bien sur contre la folie transhumaniste rêvant de transformer l’homme en cyborg.

A force de détruire la diversité des espèces, l’homme finira-t-il par détruire la sienne ?

            -o-o-o-o-o-

 
 
 
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ut prendre connaissance de la brochure éditée par l’Agence National de Recherche (ANR) titré : « Les nanotechnologies : un nouveau paradigme » édité en 2012 qui peut être considéré comme un substitut au cycle de conférences avortées: [https://anr.fr/fileadmin/documents/2012/Cahier-ANR-5-nanotechnologies.pdf

Ce document au delà de ses biais idéologiques montre l’effort considérable déployé par les gouvernements successifs pour mettre les services publics à la botte du réseau industriel et couvrir tous les domaines, du monde nanométrique de l’alimentation animale aux télécoms.

De la 5 G aux nanotubes de carbone plus résistants que l’acier comme  de la pharmacie aux puces communicantes de nos smartphones, les nano structures ont envahi tout l’espace sociétal, et le transhumanisme désormais sponsorisé par Amazone ou Microsoft basé sur “une amélioration de l’état humain par machines associées” est devenu pour les financiers un projet attractif et sérieux.

Sans aucun débat et sans que les représentations nationales ne soient consultées, le monde est devenu une gigantesque machine contrôlée par les GAFAM au détriment de la démocratie  .

La simple installation de la 5 G, d’après les spécialiste coûtera en énergie, sur l’ensemble de la planète, l’équivalent de plusieurs centrales nucléaires. La généralisation des objets communicants réduit notre libre arbitre . Nous sommes à la veille d’une dictature électronique sans dictateur mais prisonniers d’un système ou il n’est bientôt plus possible de prendre une initiative sans consulter son smartphone.

Que faut-il faire ? Devons nous réagir ? Il est bien trop tard pour songer à enrayer le phénomène : paradoxalement, ses effets  dangereux dénoncés paraissent à certains moins crédibles, même prouvés, que le sentiment de confort que certaines applications transportent avec elles quand, d’un simple clic on peut savoir combien de minutes on devra attendre son bus sous l’abribus ou pour réserver son séjour de vacances..

Une fois de plus, nous sommes en position défensive et à défaut de tout arrêter nous devons nous défendre contre certains additifs indétectable dans les aliments et médicaments, contre des puces injectables branchées sur nos neurones, contre l’électronique moléculaire et bien sur contre la folie transhumaniste rêvant de transformer l’homme en cyborg.

A force de détruire la diversité des espèces, l’homme finira-t-il par détruire la sienne ?

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