Une déclaration commune adressée aux dirigeants américain et Européen attire l’attention:
Deux associations dédiées 1 ont informé dans un communiqué de presse commun le 24 octobre dernier une proposition adressée aux instances gouvernementales de Jo Biden et Ursula von der Layen, lors du sommet transatlantique en Juillet 2021 à Bruxelles.
Le sujet était la création d’un cadre de coordination commun au développement numériques et technologique, dans la continuité du dialogue transatlantique. ERT et BRT se proposent d’apporter leur participation conjointe (bien entendu privée et désintéressée) au développement accéléré en cours de l’ère informatique transnationale.
. S’agirait-il d’une concurrence entre cette nouvelle alliance et le TABC chez les marchands d’influences ? Probablement pas car les composantes actives dans ce nouveau pole d’influence seront à peu de chose les mêmes transnationales et les mêmes conglomérats financiers qui supportent aussi le TABC sur les sujets nanométriques, numériques et plus généralement technologiques .
Il s’agit plutôt d’un nouvel élargissement de la zone d’influence sur les décisions de cette Europe des états si difficile à gérer en commun, dans le domaine fondateur de la révolution technologique,,
La BRT, acronyme de « Business Round Table » présente sur le net est un lobby étasunien dédié, animé par les cadres supérieurs d’un cluster d’entreprises américaines employant environ 20 millions d’employés avec un chiffre d’affaire autour de 9 000 milliards de dollars. Ces chiffres sont comparables à ceux de l’ERT regroupant les 50 plus grosses transnationales européennes et le potentiel d’influence commun de ces deux entités est quasi incommensurable.
Ces informations viennent de leur sites officiel. Une mobilisation à ce niveau sur les relations commerciales transatlantiques fait apparaître un nouvel acteur qui n’est pas sans rapport avec la guerre commerciale qui s’anime au plan mondial.
Sujet à surveiller et nous y reviendrons.
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1 Nous appelons dédiées les associations lobbyistes créées par des entreprises pour répondre à un besoin de contrôler en commun une action particulière du pouvoir public. Ce ne sont pas des entreprises en elles-même mais des associations structurées qui ne produisent rien d’autre qu’une influence parfois décisive sur les acteurs politiques.. Sont représentés dans ces associations des cadres supérieurs de ces entreprises adhérentes qui mènent des négociations entre elles pour établir des positions communes face aux pouvoirs publics. Il arrive que ces lobbies dédiés se pérennisent dans la durée et, comme l’ERT finissent par par devenir des auxiliaires permanents de la structure publique.
