Les lobbies sont innombrables, il s’en crée chaque jour au fil des opportunités. Ici figurent pour mémoire quelques associations qui, sur un modèle rappelant le principe des consortium militaro- industriels nationaux réunissent des industriels, des personnages politiques et des faiseurs d’opinion divers issus parfois de services publics ainsi que des journalistes.
Ces associations sont chacune dédiées à un aspect particulier de l’influence exercée sur les centres de décision : l’environnement est un sujet que personne ne peut plus ignorer, en particulier chez ceux qui se sont donné tant de mal pour en nier l’importance .
On voit ainsi apparaitre dans ces réseaux des noms dont on a bien du mal à penser qu’ils sont sensibles à la destruction de notre environnement sur laquelle repose leur prospérité. Ils sont pourtant bien conscients du problème. Pour ne citer qu’un seul exemple, le WBCSD fut créé en 1995 après le sommet de Rio par le directeur de l’entreprise ETERNIT, leader mondial de l’amiante, l’un des plus gros scandales du XXe siècle. Ce fléau continue à provoquer plus de 3000 morts par an, 30 ans après; c’est un marqueur écologique incontestable!. Le cimentier Lafarge était encore représenté récemment à la présidence du WBCSD par Gerard Collomb, membre du club Bilderberg et l ‘associatio dans laquelle sont évidemment présents les GAFAM est l’une des plus importante entreprise de greenwaching mondiale qui a notamment été invitée en 2004 par le conseil constitutionnel à participer à la rédaction en France de la Charte de l’environnement de rang constitutionnel.
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Quelques lobbies de l’environnement en vrac
Le CDP (carbone disclosure projet) est un réseau d’échange sur tous les problèmes liés à l’environnement , permettant les échanges réciproques des idées comme des informations entre les villes et les entreprises.
C’est donc une structure décentralisée sans élément central de décision ou d’orientation dont chaque élément participant organise à as guise sa propre stratégie environnementale en profitant du bénéfice de l’échange et peut développer ses propres instruments et ateliers d’analyse suivant le contexte local.
Le CDP est basé au Royaume uni. Il y a deux adresses connues à Londres :
3rd Floor, Quadrant House, 4 Square, Thomas More, Thomas More St, London E1W 1YW, Royaume-Uni
Une vingtaine d’entreprises dans le monde seraient ses correspondants parmi plus de 200 participants. En France, c’est la société QUANTIS France 42 rue de Sébastopol à Paris, bureau représentant Quantis/Europe société Suisse de conseil en environnement.
Le CDP collabore particulièrement avec plusieurs associations patronales et ONG : BSR, le CERES, the B Team, °C, the Prince’s of Walles, WBCSD, corporate reporting dialogue, sustainability consorptium et WWF..
BSR (business for social responsibility) BSR est une organisation à but non-lucratif qui accompagne son réseau mondial de plus de 250 entreprises membres « pour construire un monde juste et durable ». Avec ses bureaux en Asie, Europe (Paris et Copenhague) et Amérique du Nord, BSR développe des stratégies et des solutions de développement durable pour les entreprises depuis 25 ans au travers de conseils ciblés, de travaux de recherche et d’initiatives collaboratives multisectorielles.
Le CERES centre de formation de Normale Sup 45 rue d’ULM
The B team C’est l’association de 27 haut manager, d’entreprises ou d’organisations publiques, parmi lesquels à titre d’exemples : Oliber Bätes du groupe ALLIANZ, Arrianna Huffington, du groupe de même nom, le ministre des finances du Nigéria et Andriou Liveris de Dow Chemical company.
the Prince’s of Walles est en fait un forum constitué en 1994 par le Prince de Galles et qui est ouvert aux entreprises de 73 pays pour y traiter les problèmes d’environnement et d’industrie soutenable.
WBCSD (World Business Council for Sustainable Development) ,
MAISON DE LA PAIX Chemin Eugène-Rigot, 2 Case Postale 24CH-1211, Geneva 21 e-mail info@wbcsd.org .
C’est une association de 198 entreprises transnationales venant de partout et qui s’est formée à Genève à partir du Club de Rome quant il a lancé son fameux appel « halte à la croissance ! » . Ses effectifs sont pratiquement constants (ils étaient 190 à la création et on relève sa présence dans toutes les COP.)
Parmi les entreprises défendant l’environnement : Wolkswagen, BASF, Nestlé, Monsanto, ENI, ENGIE, etc. .. rien que des purs et durs !!
corporate reporting dialogue (http://www.cdsb.net/strategic-alliances/corporate-reporting-dialogue) c’est une autre forme d’organisation de dialogue entre les principaux promoteurs de normes internationales, organisé par the International Integrated Reporting Council (IIRC) et qui donc s’intéresse aus aspects environnementaux des normes internationales.
sustainability consorptium encore un groupement de 90 entreprises ou Woulmart woisine avec WWF qui s’est donné pour tâche de rendre soutenable leur production.
WWF qu’on ne présent plus. Je n’insiste pas.
We mean Business (https://www.wemeanbusinesscoalition.org/content/policy) Une autre association comme WBCSD avec 677 entreprises privées participantes et des contacts signales avec des systèmes publics plus spécialisés comme l’IATA ou les établissements financiers.
La création semble récente : son histoire est actée à partir de la conférence de Paris et ses buts comme la plupart sont affichés pour une augmentation du prix de la tonne carbonne pour relancerun marché et, bien sur, le maintien d’une production mais soutenable.
On ne trouve pas d’indication de localisation du siège suur son site mais la forme éditoriale et les expressions semblent nord américaine ou canadienne.
Word Climate.LTD – green business generation – est une entreprise de conseil en environnement danoise installée à Copenhague :Vester Voldgade 108, 1st Floor 1552 Copenhagen Denmark avec des bureaux à Londre, Genève et Dubail. Apparemment, elle pilote plusieurs plateformes d’entreprises autour des endroits ou elle est installée et organise annuellement un « word climat summit » auquel participeraient environ 1000 participants dont parmi eux 22 entreprises, 11 états, 19 établissements privés bancaires ou d’investissements, une trentaine d’institutionnels (finances, UNDP, Word bank,OCDE , etc. ..sans compter les media pour « assurer l’interaction entre le business et le climat.