Comprendre Linky
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Comprendre Linky

Comprendre Linky

Avertissement : ceci n’est pas un pamphlet de plus contre Linky. A côté des mensonges d’un fournisseur cachant les défauts de son produit et les exagérations de certains opposants mal informés, il y a place pour l’analyse objective des caractéristiques d’un objet prêtant à polémique.
  1. Comme le sont déjà certains compteurs électroniques des générations précédentes, à partir de 1996 dans des conditions particulières ou une gestion à distance est nécessaire, il est communicants, permettant a ENEDIS, de le contrôler à distance et de recevoir des informations sur ce qu’il mesure
  2. A la différence de tous les autres types de compteurs, il utilise des techniques CPL sur des réseaux de distribution électrique non blindé.
  3. La circulation des informations de communication sur les fils même de l’alimentation en électricité prend la forme d’un « courant sale » présent dans tout le réseau.
  4. Elle aura deux effets principaux ;

    Le courant CPL et nos équipements

    Depuis 2017 avec le nouveau Linky utilisant la version CPL G3 ou encore CPL Haut débit, de nombreux phénomènes inusités ont été relevés dans les appartements :

    Des disjoncteurs mal fonctionnant ont du être changés, la puissance installée a dû être relevée alors que rien n’avait été changé … sauf le compteur.

    Quand ENEDIS consent à reconnaître le phénomène, c’est le plus souvent pour mettre en cause l’équipement électrique de l’appartement.

    Dans l’indifférence du gestionnaire du réseau, le choix de CPL provoque une pollution électromagnétique généralisée dans tout le réseau d’alimentation y compris dans les appartements alimentés par le même courant qui ne sont pas équipés de compteurs linky.

    Fig 1) En se servant de nos fils pour transmettre son information ,chaque Linky envoie son “courant sale” qui se superpose sur le courant d’alimentation et le déforme partout ou il circule y compris dans l’appartement voisin qu’il ait ou non un compteur Linky. (image “cahier Navoti”

    Un seul compteur Linky pollue tout un quartier

    Un linky n’est jamais seul : En ville, dans un groupe d’immeubles, on peut rencontrer jusqu’à 2000 linky installés « en grappe », un par appartement. Dans un village on aura quelques centaines de compteurs dans des pavillons plus ou moins dispersés.

    Le réseau de fils électriques issu d’un même transformateur relie tous les linkys dépendant d’un même concentrateur. Chaque linky enverra « en ligne » son information sous forme d’un « paquet » de données au concentrateur  qui les recevra l’un après l’autre en un flux continu et en décodera les données utiles avant de les transmettre au centres de gestion par une liaison radio téléphonique usant de protocoles comparables à ceux du réseau internet.

    Chaque compteur communicant par CPL a donc en fait deux fonctions complémentaires :

    1. Il contrôle et mesure le flux de courant domestique apporté dans l’appartement par ENEDIS .
    2. Il enregistre différentes données à cette occasion, et les envoie à un concentrateur, en utilisant les fils d’alimentation eux-même.

    Ces fonctions sont représentées très sommairement en figure 2 ou ont été dessinés trois appartements alimentés par un transformateur, l’un équipé d’un compteur Linky, l’autre encore alimenté sous le contrôle d’un ancien compteur non communicant, le troisième supposé inoccupé et donc non alimenté, son compteur étant fermé.

    Figure 2 : Un seul compteur pollue tout le réseau

    Le courant CPL, autrement appelé « courant sale » ou « électricité sale » car elle déforme l’onde du courant utile (figure 1) se répand dans tous les fils, y compris à l’intérieur des appartements, quel que soit le type de compteur installé. Les seuls qui y échapperont seront ceux dans lesquels on aura « coupé le courant ». Les fils n’étant pas blindés, ce courant sale rayonnera autour de chaque fil.

    Bien entendu, il n’y aura que dans le concentrateur qu’existeront les moyens informatiques permettant de lire cette information, à mois qu’un « hackeur » particulièrement habile et bien équipé ne la pirate, depuis l’appartement du voisin car la porteuse qui rayonne par tous les fils est disponible partout et met fin à l’illusion de propriété privée.

    Ce courant sale est le principal problème soulevé par l’utilisation du CPL dans l’application Linky. Dans toutes les autres applications de cette technologie, en informatique par exemple, l’utilisation du CPL est sous contrôle de l’utilisateur. On peut toujours la mettre hors service en débranchant les boitiers CPL. Ce n’est pas possible pour l’utilisateur avec le compteur Linky qui doit être connecté 24h/24 sous le seul contrôle de ENEDIS pour assurer la continuité de l’alimentation électrique dans les appartements. Par ailleurs, si comme le dit ENEDIS, chaque compteur communicant n’envoie ses informations que peu de fois dans la journée, c’est aussi par ce canal que vont circuler les instructions de synchronisation du concentrateur vers les multiples compteurs. Quand un grand nombre de linkys sont installés « en grappes » dans un centre urbain comportant des centaines de logements, c’est une file continue de transmissions dans un sens ou dans l’autre qui rayonnera dans chaque logement, y compris dans ceux qui auront refusé le compteur communicant. C’est d’autant plus grave pour les usagers qui souffrent d’hyper sensibilité aux ondes.

    Le courant CPL et l’effet biologique

    Le DAS ou Débit d’Absorption Spécifique : la puissance émise par une source radioélectrique (téléphone portable, courant CPL en ligne ; wifi…) absorbée par une cible biologique n’est pas représentatif : Le seuil autorisé est de 2w/kg de matière organique, au delà duquel la peau d’un humain ordinaire commencerait à ressentir l’effet de la chaleur radiante..

    Les effets biologiques peuvent apparaître bien en dessous de cette valeur. Les personnes électrosensibles les ressentirons sous forme de fatigues, troubles du sommeil, migraines, ou douleurs … à partir de valeurs cent fois plus faibles. Ces effets sont difficiles à quantifier autrement que dans des rapports médicaux et des témoignages.

    En définitive, pour les usagers électro sensibles, au cas ou ils habiteraient dans une zone ou sont installés des compteurs linky en nombres, le seul recours contre cette pollution sera d’installer un filtre passe bas supprimant le courant sale à l’entrée de l’appartement, juste après le disjoncteur. Le problème est que la technologie des filtres électro-magnétiques n’est pas encore totalement maîtrisée et leur efficacité est parfois questionnée. Par ailleurs, le spectre de fréquences du courant sale riche en harmoniques à éliminer dépend du type de transmission CPL choisi par le distributeur. Les réseaux sont loin d’être parfaitement défini aujourd’hui et ENEDIS n’est pas un modèle de communication sur les caractéristiques d’émission.

    Linky est-il un espion ?

    Dans l’état actuel de la réglementation, la circulation des données est assez sévèrement bridée. Le rythme des mesures de consommation par appartement ne pourra descendre en dessous de 10 à 30 minutes, une exigence des lois actuelles sur la protection des données individuelles ce qui interdit en principe la mesure des débits instantanés et l’enregistrement de signatures de consommation trop précises : donc, au jour d’aujourd’hui la réponse est non :

    Big Brother n’a pas encore déployé toutes les techniques d’espionnage des grandes antennes de la NSA sur le petit linky, ce qui ne veut pas dire qu’on n’en rêve pas.

    Il ne faut pas négliger l’influence et la puissance d’incitation d’une structure semi publique comme ENEDIS et du lobby qui le supporte. La législation peut évoluer. ENEDIS et son PDG actuel ne cachent pas leur volonté de s’engager fortement dans les différentes activités liées aux big data dont une partie se trouve au fond de chaque appartement.

    Le lobby qui est derrière l’opération linky, le groupe ATOS, dont le PDG Thierry Breton est nouvellement devenu commissaire européen est très puissant et très influent dans la technocratie européenne.

    Pour contourner l’interdiction qui lui est faite d’utiliser ou de commercialiser les données personnelles de consommation sans accord du consommateur, ENEDIS ne manque pas de moyens et EDF ainsi que les divers courtiers en énergie du réseau privatisé proposent déjà des tarifs préférentiels associés à certains services liés à des objets communicants, dans les appartements ou dans les ensembles immobiliers .

    Enedis propose déjà dans ses présentations un interface radio spécifique dit « equipement radio linky » (ERL) communicant dans l’appartement avec certains équipements (chauffage, eau chaude, lumière, son, volets de protection, etc …) lui permettant de contourner la présence éventuelle de filtres électromagnétiques à la sortie du disjoncteur.

    Plus que du roman d’espionnage à la John le Carré, avec une caméra incorporée au Linky qui n’a jamais existé que dans l’imagination de quelques observateurs inquiets, il faut plutôt se préparer à une extension du dispositif « big data » qui, à l’occasion de la collecte de mille petits éléments relevés autour d’un quidam « construit » un modèle client permettant de lui présenter de la façon la plus « pénétrante » et donc la plus efficace le produit ou le service qu’on veut lui vendre. C’est un marché juteux et plein d’avenir.

    La seule précaution efficace si un linky apparaît à l’entrée de votre appartement sera finalement de refuser absolument l’installation de l’ERL, mais aussi de surveiller de très près l’évolution de la réglementation.

    L’histoire du compteur qui saute

    Cette histoire n’est pas une légende : c’est bel et bien arrivé à plusieurs usagers ayant accepté l’installation d’un nouveau compteur Linky. A peine le compteur posé, à la première mise en route de la machine à laver ou du microonde pourtant installé depuis 4 ans, le compteur disjoncte, il faudra le réarmer mais impossible de relancer la machine à laver, le compteur « saute » encore.

    Pour s’en excuser, ENEDIS a inventé la fable de votre équipement trop vieux ou encore de l’ancien compteur qui, au fil du temps, comptait moins bien, à moins qu’il n’accuse le client de l’avoir trafiqué.

    Appelé à la rescousse, le sous-traitant installateur finira par admettre: – « cela arrive parfois : avec votre ancien compteur c’est votre disjoncteur qui contrôlait le courant maximum autorisé et par conception acceptait une certain tolérance sur la puissance maximum en phase de démarrage de certains équipements. Ce n’est plus le cas avec Linky qui mesure et limite le courant total dans vos fils au whatt-heure vendu près».

    Ce jargon technicien signifie simplement que le nouveau compteur détecte un courant dit « déwatté » virtuel qui n’est pas facturable et qu’il faut l’inclure dans les conditions de votre abonnement.

    La facture définit ainsi de façon différencié la puissance installée (en Volt-Ampères) et la puissance réellement consommée (en Watts).

    C’est la raison qui peut amener à installer une puissance supérieure au besoin d’énergie moyenne demandée par les équipements du foyer.

    C’est donc une fois de plus un choix technique au détriment de l’utilisateur qui peut l’obliger à augmenter sa demande de puissance.

    Et le disjoncteur aussi

    ENEDIS lui-même a identifié un problème au niveau des disjoncteurs. S’il n’en a pas expliqué la cause, il a demandé à plusieurs usagers de vérifier leur disjoncteur à l’aide d’un test très simple consistant à vérifier si le compteur est de marque GENERAL ELECTRIC, HAGER ou EATON fabriqués entre mai 2017 et juin 2018 .

    Il semblerait que les disjoncteurs appartenant à ces marques, installés à peu près au même moment que les LINKY dernière génération aient parfois dis-fonctionné en présence de courant sale. S’agissant d’un problème de sécurité, ENEDIS propose de les remplacer à ses frais.

    Mais le compteur peut aussi chauffer

    Des compteurs linky ont plus ou moins spontanément pris feu, souvent peu de temps après leur installation. Parmi les explications possibles, une installation défectueuse par opérateur non qualifié reste certes vraisemblable mais deux autres explications semblent pouvoir « tenir la route ». Elles sont en quelques sortes complémentaires

    1- en contradiction avec la norme électrique, les sous traitants d’ENEDIS installent linky à l’emplacement exact de l’ancien compteur, la plupart du temps sur un support bois en place depuis parfois 50 ans et potentiellement inflammable.

    2- contrairement à ce que dit ENEDIS, le compteur linky consomme de l’énergie dans les mêmes proportions que par exemple un smartphone, à la mesure de son activité de traitement numérique et, suivant une loi physique bien connue, même par ceux qui ne sont pas physiciens, toute énergie dépensée dans la commutation binaire finit par se transformer en chaleur.

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    Fig 3 :Linky est un produit compac comportant un microprocesseur difficile à refroidir (crédit image:Le canard PC hardware)

    Linky , produit électronique compact possède en particulier un microprocesseur qui produit de la chaleur en fonction de son activité numérique. Ses difficultés de refroidissement sont plus grandes que dans un smartphone car il est fixe, enclavé dans un boîtier fermé sans ventilation possible et souvent monté sur bois comme nous venons de le rapporter. La brochure SEQUELEC (sécurité et qualité dans l’utilisation de l’électricité) éditée par ENEDIS recommande pour les nouvelles installations une plaque support incombustible et des dispositions particulières pour une conduction thermique évacuant l’échauffement vers le support. ENEDIS ignore cette précaution dans le changement de compteur sous le prétexte qu’il ne s’agit pas d’une nouvelle installation.

    Le risque de mettre le feu existe donc même si il n’est heureusement pas très fréquent : il est réel dans les ensembles urbains ou des centaines de compteurs sont posés dans des colonnes communes mal ventilées, de même que dans certains établissements dans lesquels circulent des grands flux d’énergie.

    Synthèse et conclusion

    Avec le déploiement du marché des objets communicants qui dépasse déjà aux USA les 100 milliards de dollars et se développe aussi en Europe, le besoin va augmenter pour une régulation accrue de la distribution électrique aussi le concept de compteur communicant s’explique-t-il mais sa nécessité est loin de correspondre à l’urgence et aux méthodes discutables employées par Enedis et ses sous-traitants pour l’imposer. Il n’était pas nécessaire pour cela de recourir à de l’intimidation ni de mettre en cause la liberté et la sécurité des usagers.

    Ce n’est pas de rendre les compteurs communicants qui est questionnable ni la mise en réseau de la distribution d’électricité. C’est la technologie employée qui est mise en cause.

    Plusieurs choix techniques de communication au concentrateur étaient possibles :

    Le choix d’une liaison radio pouvait être délicate en zone urbaine mais un réseau fibre optique, telle que d’autres pays l’envisagent et telle qu’on la déploie sans difficulté pour le réseau internet en France n’aurait eu aucun de ses inconvénients : Une fois de plus, le choix d’ENEDIS est un choix commercial.

    L’utilisation de CPL, pour une liaison permanente inamovible est une insanité comparable à celle qui, pendant au moins 50 ans, a fait prendre l’amiante comme outil d’isolation commode et efficace dans la construction alors même qu’on en connaissait les effets mortifères : la construction supporte encore aujourd’hui le poids de la désamiantation, sans oublier bien sur le drame humain que ce choix a provoqué.

    Les incertitudes sur les effets biologiques de l’usage permanent du CPL et la croissance de la pollution électromagnétique constatée par ailleurs sont du même ordre dans un domaine bien sur différent.

    L’option prise de la liaison CPL liée à la fourniture d’électricité a un caractère irréversible : une fois le réseau installé partout, le retour vers d’autres techniques ne sera guère possible et cette présence permanente de pollution sous la forme d’un courant sale non dénué d’effets sur les équipements installés et sur les personnes est plus que problématique.

    Cette opération a été engagée par les installateurs dans des conditions insuffisantes de sécurité. Notamment, ils ne tiennent aucun compte de l’état de l’installation électrique sur laquelle ils implantent du CPL, jamais vérifié. Beaucoup d’immeubles construits au siècle dernier sont loin d’être conforme aux normes électriques requises notamment au niveau de l’isolement et des mises à la terre. On notera que EDF, sans aucune connexion avouée avec l’implantation des linky par ENEDIS a conduit en ce début 2020 une série d’appels téléphonique auprès des propriétaires d’appartement parisiens annonçant une enquète prochaine sur l’état de conformité de leur installation électrique aux normes les plus récentes.

    En installant Linky, ENEDIS fait peser une hypothèque sur d’autres applications CPL moins permanentes mais nécessaires dans le tissus domotique moderne : c’est le cas en termes de sécurité et de confidentialité dans des espaces électromagnétiques déjà saturé. Les pollutions électromagnétiques se cumulent dans leurs effets.

    En résumé, cette opération commerciale développée à l’échelle du pays sous la pression des lobbies informatique et énergie se poursuit avec la complicité de l’autorité publique qui ferme les yeux sur les méthodes contestables qu’utilisent ses promoteurs et dans l’indifférence des conséquences possibles. Il est parfaitement légitime de s’y opposer et jusqu’a présent rien n’oblige réellement le citoyen à accepter le diktat commercial et l’imposition de nouvelles contraintes et pollutions chez lui.

    Mais l’analyse du fonctionnement de cet équipement montre qu’un refus n’est pas suffisant pour s’en protéger car comme la pollution radioélectrique par les antennes, autre menace permanente à l’horizon de la 5 G, la pollution par les fils n’épargne personne, ni l’usager ni ses voisins et constitue une agression permanente contre le droit citoyen à la protection de sa vie privée et de sa santé.

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    Annexe : une expérience intéressante.

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    Fig 4 Cet ajout au descriptif du compteur et du système linky illustre ce que l’on peut mesurer à l’aide d’un champmêtre mesurant le niveau de champ électrique au voisinage des fils électriques dans un appartement dont le résident a refusé l’installation de linky mais qui l’a vu installer chez d’autres résidents à concurrence d’environ 45% des appartements voisins.

    1. C’est évidemment une mesure très relative qui n’a rien d’une expérience technique sur protocole, mais toutes précautions ont été prises pour s’abstraire au maximum de toute autre influence radioélectrique dans l’appartement même.
    2. Le courant « sale » se répand dans tous les fils de tous les appartements de l’immeuble, atténué par les pertes dans la longueur de fil qui sépare le compteur émetteur du lieu d’observation : sur ce relevé on note assez nettement 4 niveaux de « courant sale » correspondant à la répartition des compteurs dans les 4 escaliers de la résidence.

    Bien entendu, une étude plus officielle sera nécessaire, avec d’autres moyens, pour établir le niveau réel de cette pollution dans les conditions opérationnelles de la distribution électrique quotidienne.

    Ce que l’on confirme ici, c’est l’existence que ENEDIS persiste à nier d’un courant sale permanent qui s’infiltre dans les appartements que l’on ait ou non un compteur Linky installé.

    Il s’ajoutera aux autre sources de pollution électromagnétiques planétaires qui ont de quoi nous inquiéter.

    Post réflexion Ce livret a déjà un peu circulé, y compris dans certains milieux techniciens et a suscité quelques réflexions. La première, que l’on aurait du anticiper est : « Si la pollution de Linky s’installe partout, même dans les appartements qui n’ont pas de compteurs communicants », pourquoi s’opposer : à quoi bon continuer à lutter, cela ne sert plus à rien ». – La pollution apportée dans les fils par les courants CPL sera fonction du nombre de linky installés : un compteur linky isolé, même polluant, aura moins de conséquences pour son utilisateur ou ses voisins les plus proches que s’ils sont nombreux dans une grappe. On ignore presque tout (faute d’études sérieuses) sur les conséquences à terme d’une circulation permanente de courant sale produite dans les concentrations urbaines. Il est donc important de continuer à combattre l’implantation de ces compteurs dangereux et de réclamer, d’autres moyens moins … radiatifs de les faire communiquer. C’est une raison de plus de refuser linky, pour ne pas devenir le pollueur involontaire de son voisin et de ses enfants. Le combat, d’individuel devient collectif et doit renforcer notre solidarité.

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