Paris, Mars 2021
On a très peu parlé, de ce côté-ci de l’Atlantique de l’accord de libre échange transpacifique qui pourtant a une intéressante histoire qui pourrait bien se poursuivre dans le sillage du Royaume uni voguant vers le large.
Rappelons nous : l’Amérique de Barak OBAMA, au centre du monde commercial bataillait à l’Est et à l’Ouest pour parachever une mondialisation néolibérale au service des multinationales avec la signature qui paraissait probable de l’accord transatlantique TAFTA et de l’accord transpacifique, également de libre échange signé par 12 pays de l’Asie-Pacifique incluant les USA avant que avec l’arrivée de Trump au pouvoir les USA ne s’en retirent. Donald Trump, dans les derniers temps avait laissé entendre qu’il pourrait y revenir à condition que soient modifiées des dispositions contraires à sa conception des intérêts étasuniens, et le retour des démocrates au pouvoir aux USA va probablement entraîner le retour des USA dans cet accord.
L’annonce relayée par plusieurs media (quotidiens ou hebdomadaires) de l’intention du Royaume uni, le Brexit étant établi, de postuler à l’adhésion à cet accord n’a rien d’étonnant d’autant que la plupart des pays asiatiques y adhérant sont encore membres du réseau britanniques du Comonwealth. Ce sera aussi la possibilité pour le Royaume Uni d’éviter son isolement par rapport à l’Europe dans l’organisation du marché transatlantique qui va reprendre avec le retour aux affaires des démocrates Nord Américains.
Ainsi se dessine pour les années à venir, une fois sorti du piège de la pandémie la formation de fait d’un accord commercial des pays occidentaux et asiatiques, dans le contexte actuel face aux menaces chinoises mais dans le monde troublé actuel, ou l’établissement des rapports de force est troublé par la pandémie, rien n’est sur et il est difficile de prévoir ce qui résultera de ce contexte dans l’évolution d’un nouveau mondialisme.